De ce silence pendant quelques mois.
Il s'avère que je ne suis pas bionique ou apparenté à robocop et que ce bataillage nauséeux autour de mon gamin m'affecte encore davantage par moment.
A se demander parfois le sens même de tout ça. Tant pour moi que pour mon fils.
Il faudra parler un jour de ces pères qui à un moment démissionnent et lâchent la rampe, usés, dégoutés, brisés. J'ai lu des témoignages poignants sur le sujet.
Ce qui rajoute à la colère et à la tristesse est que le temps venu, leurs enfants leur reprocheront durement leur attitude et leur décision.
Conditionnés et sous influence ils ne verront que l'acte final.
J'ai reçu il y a quelques semaines un courrier d'une avocate dilligentée par mon ex femme. Puisque je ne veux pas me résoudre à ne voir mon fils qu'un jour et demie tous les quinze jours et qu'il n'y a pas de raison objective à cela, il n' y a qu'à les inventer.
Me voilà donc entre autre accusé de harcèlement, de menaces physiques à son encontre et surtout de porter atteinte à la santé du petit.
C'est glaçant. Quelle sera la prochaine étape ? Maltraitance, attouchements ? Ou sont les limites ?
La police botte en touche. La diffamation ne peut être reconnue en la circonstance.
Je profite de l'occasion pour saluer le professionalisme et l'éthique qui guide cette avocate. Voilà une spécialiste en droit des personnes qui n'hésite nullement à se faire le relai des pires ragots qui soient sans s'interroger sur le fondement de ce qui lui ai rapporté ou prendre la mesure des conséquences de ce qu'elle accepte de cautionner.
Peut-être écrirai-je les prochains billets de ce blog du fond d'une cellule, seulement coupable d'aimer mon fils et de vouloir être son père !
PS : Absent quelques temps de ce blog, j'ai constaté la perte d'un certain nombre de commentaires. Les derniers billets écrits étaient spammés par des listes de liens sans pertinence quand au thème de ce blog.
Je remercie les auteurs de vrais commentaires dont pour la plupart je n'ai pu lire qu'un résumé d'une ligne.
