12 octobre 2006
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L'accalmie récente évoquée dans un précédent billet n'aura pas duré longtemps. Le temps en vérité que le problème de garde du à l'indisponibilité de la nourrice soit résolu.
Deux semaines à faire 50 km aller et retour pour aller le chercher à l'école à midi, m'en occuper jusqu'en fin d'après midi et le lui ramener ensuite sur son lieu de travail, puisque qu'elle continue de travailler sur Strasbourg. Deux semaines de disponiblité au pied levé à m'arranger comme je peux. Au moins lui et moi nous serons nous régalés pendant ces quelques jours.
La tentative de discussion sur le sujet des mardis et/ou mercredis commencée la semaine dernière trouve donc sa conclusion dans les extraits du mail ahurrissant reçu hier.
- Puisque tu n'es pas coopératif et toujours mécontent malgrès tous mes efforts, tu chercheras N. le samedi 21 octobre à 14h à B.... comme c'est indiqué dans le jugement, pour le ramener dimanche soir à 19h. Ce sera comme ça dorénavant
- je t'ai exceptionnellement amené N. aujourd'hui mais ton comportement envers moi fait que je ne pourrai plus amener Nathan chez toi.
- Pour ton information, N. se montre actuellement aussi irrespectueux de sa maman que tu l'es toi-même envers moi.
Si cela pouvait te servir de signal d'alarme et te faire changer de comportement à mon égard, non pas pour moi mais pour notre fils, cela l'aiderait.
Parce que ce n'est pas bien d'être méchant avec sa maman. Et N. commence à être méchant avec moi et va même jusqu'à me taper. Il se souvient très bien de la fois où tu as porté la main sur moi devant lui. Si de voir plus son papa provoque ce genre de comportement chez N., je suis très inquiète.
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Il y a pire d'une certaine manière.
Elle me fait aussi savoir qu'il lui devenu insupportable que je dorme avec mon fils parce qu'il n'a pas de lit chez moi !
Je trouverais ça aussi gênant !
Là je suis resté estomaqué un long moment.
Très honnêtement je commence à prendre peur.
A force de m'en coller plein la gueule comme ça des soupçons vont finir par naitre auprès des uns et des autres. C'est ainsi que naissent les rumeurs. A force de marteler toujours les mêmes choses il finit toujours par se dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu ...
Je l'ai déjà un peu vécu au moment de la séparation quand je croisais encore mes voisins et qu'ils détournaient littéralement la tête en me voyant ou auprès du personnel de la crèche qui du jour au lendemain a changé d'attitude à mon égard.
Je l'ai déjà un peu vécu au moment de la séparation quand je croisais encore mes voisins et qu'ils détournaient littéralement la tête en me voyant ou auprès du personnel de la crèche qui du jour au lendemain a changé d'attitude à mon égard.
Ce qu'il est pensé de moi ou ce qui m'est dit directement m'importe au fond assez peu sinon que ce n'est pas le dialogue parental que j'attend et que cela ne favorise en rien l'intérêt de notre fils.
Ce qui est terrible c'est que ces allégations, ces mensonges ou ces mises en cause sont distillées auprès de tiers sans que je ne sois convié bien sûr à jamais présenter un quelquonque droit de réponse.
Pour ne parler que des derniers mois je suis en résumé accusé :
- De harcèlement
- De dénigrement permanent contre la mère, son compagnon et sa famille
- De critiques systématiques de ses choix et décisions
- De menaces physiques
- De provoquer des états de nervosité chez l'enfant
- De dormir avec lui
- De ne pas lui offrir de bonnes conditions d'accueil
- De le monter contre sa mère
- De le monter contre le compagnon de sa mère
- D'être responsable de comportement d'irrespect et de violences contre elle de la part de l'enfant
- De nuire à sa santé de l'enfant
Moi au départ je voulais juste avoir mon fils de vrais week end, essayer de le voir au moins un fois par semaine et être impliqué dans sa vie. Plus que ça était bien sûr le bienvenu et je restais ouvert et disponible pour toutes circonstances exceptionnelles ou particulières pouvant se présenter. Etre en résumé pour lui un père malgré la séparation.
L'idée de demander une révision du jugement m'apparait hasardeuse.
Je peux aujourd'hui imaginer mon ex femme dire et faire n'importe quoi. J'en ai suffisement lu et entendu pour m'effrayer de la situation. L'absence totale de fondements ou de preuves aux pires calomnies ne garantit nullement que justice soit rendue. L'objectivité ou la lucidité des juges ne semble en effet pas la chose la mieux partagée du monde.
Faire le forcing comme je le fais d'habitude me parait maintenant devenir également dangereux.
Ce qui me fait le plus mal c'est que le gamin est en train de s'en prendre plein la tête. Sa relation avec son père devient un enfer, source de conflits et de problèmes qui font me redemander si je ne devrais pas me barrer tout simplement dans son intérêt.
La stratégie de pourrissement qu'adopte mon ex femme, que je me soumette ou non ne changeant finalement rien, va finir par aboutir à un clash.