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Aldous Huxley
6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 20:48
Sur l'intérêt de l'enfant ou le rôle du père il y a beaucoup de théories et d'idées bien arrêtées qui sont contradictoires ou fluctuantes dans le temps.
Il reste la réalité de chacun à essayer de composer avec tout ce magma pour tracer son chemin et construire quelquechose.
 
Sur l'intérêt de l'enfant je me suis déjà posé la question de la contreproductivité de ma détermination envers et contre tout à être un père à part entière pour mon fils.
Cette place que je dois disputer en permanence ne fait concrètement qu'entretenir un conflit avec sa mère dont il ne peut sortir gagnant.
Je ne doute pas de ma légitimité mais je m'interroge sur sa réalisation.
 
La loi, la morale et le bon sens ne s'appliquent pas il faut s'y faire. Moi et quelques autres.
Au quotidien cela donne quoi ?
Se soumettre et accepter cette paix aux conditions imposées ? Une sorte de désengament unilatéral. Je reste bien sûr présent à la vie de mon fils et il aura son visa régulier de sortie, mais je m'engage implicitement à ne plus avoir aucun avis autre que celui de la maman quand à son éducation et à avaliser toutes ses décisions. Un vice-père ayant été nommé je deviens honorifique. Fin de l'histoire.
Une fin qui serait dans l'intérêt de mon fils dans la mesure où cette situation est gage d'un certain calme.
 
Je teste, un peu contraint,  depuis quelques semaines cette position de retrait et de soumission  respectueuse.
Il en résulte effectivement une normalisation de nos rapports. Mais aussi fausse, artificielle et contrainte que soit cette position je peux en tous cas assurer que la détente exprimée par mon fils est flagrante. Il évoque plus facilement le compagnon de mon ex femme et raconte plus facilement des anecdotes ou des souvenirs. Il parle plus d'elle et avec moins de contrainte. Il me joue beaucoup moins la scène du "J'veux pas aller voir maman moi" à l'occasion des retours ...
 
Mais dans cette situation l'intérêt de l'enfant n'est vu que par le petit bout exclusif de la lorgnette de la maman, ou de l'autre parent d'une façon plus générale.
Quand à mon rôle de père, il est vidé de toute substance.
 
J'en veux pour exemple une discussion d'hier ou profitant de l'accalmie récente j'ai relancé le sujet du mardi soir et/ou du mercredi.
J'ai déjà évoqué l'impossibilité du mardi soir qui serait le seul moment ou mon fils peut voir les enfants de L, son compagnon.
Loin de moi l'idée de vouloir empêcher de telles relations et de ne pas les considérer. Mais replacé dans mon contexte la raison invoquée me parait malvenue.
Il est intolérable de ne pouvoir faire appel au juge afin de casser de telles attitudes. Je ne crois pas qu'il soit dans l'intérêt d'un enfant de trois ans de voir sa relation avec deux enfants qui ont respectivement neuf et quatorze ans et qu'il connait depuis à peine un an mise en balance avec celle de son père, qui me parait plus déterminante dans un contexte de séparation rendant par nature la relation plus difficile.  
Que l'enfant ne voit pas son père pendant deux semaines pleines a été très poliement entendu mais n'est pas validé comme argument ! A peine un élément descriptif, une remarque, bref rien.
Quand au mercredi c'est non. Point. De temps à autre on verra. Trop de contraintes (!). Risque de voir cette habitude s'installer (!) Ne veut rien fixer. Envie qu'il voit d'autres gens. L'inconfort des transports en heures de pointe (?) "Non vraiment je ne veux pas" ...
Dans ces deux exemples, c'est la femme qui réagit et répond, pas la mère. Les motifs  invoqués sont d'abord personnels.
Mais si moi ou la loi ne pouvons contraindre cette personne à redéfinir ce que sont ses responsablités par rapport à l'intérêt de l'enfant, de son enfant, les années à venir risquent d'être orageuses !
 
Mon attitude de retrait est certes bénéfique au petit aujourd'hui sur les exemples évoqués. Mais n'est-ce que cela son intérêt ? 
Et puis quel père aimant ses enfants peut rester sans réagir, proposer, s'intéresser, suggérer, s'impliquer, vouloir, s'émouvoir à tout ce qui les regarde ?
Pourquoi ferai-je cela ? Comment fait-on cela ? Comment le vit-on ?
Qu'est-ce qu'un enfant attend de son père ?
Qu'il se mette ainsi en retrait et démissionne de son rôle pour le protéger ? Et demain ?
Si on veut un peu creuser le sujet c'est en vérité totalement névrosant !
Je me sens baisé, pardonnez moi l'expression. En tant qu'homme, en tant que citoyen, en tant que père.
 
Je termine un peu plus légèrement avec un peu de musique et une petite vidéo sympa.
La chanson préférée du moment du petit est "le lion est mort ce soir" et j'ai par hasard trouvé ce clip sur youtube. Cela l'éclate totalement :-)

Il faut cliquer deux fois !!
Lien direct si cela ne fonctionnait pas. Cliquez ici

 

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 18:37
Sur Europe 1 ce matin un journaliste introduit son sujet sur le partage des allocations familiales en cas de garde alternée en proposant de voir si c'est dans l'intérêt de l'enfant (???)
Il y au moins une chose qui n'est pas partagée chez ce monsieur, c'est sa bétise.
La connerie sans alternance !
 
On pourrait aussi songer à ceux qui ne voient leurs enfants qu'à peine un cinquième du temps mais qui financent une logistique complète, ont à leur charge les frais de transport pour aller chercher et ramener les enfants et qui en plus, il n'y a pas de raison, versent une pension alimentaire !!
.
Il y aussi la sécurité sociale qui refuse depuis plus de deux ans de prendre mon fils en compte sous prétexte qu'il n'a pas sa résidence chez moi ! 
Ce qui me contraint à avancer les frais et me faire ensuite rembourser par mon ex-femme en subissant remarques, reflexions et critiques désobligeantes. A ce point qu'il m'est aussi arrivé de ne même pas demandé le remboursement !
 
Que du bonheur !
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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 12:00
- Je n'ai qu'à le garder mardi soir puiqu'il n'a pas école mercredi. Non, je veux absolument qu'il voit les enfants de M. son nouveau compagnon.
- Je te le ramène à 17:30. Non 17:15.
- Je te le ramène à ... non j'ai un rendez vous que je ne veux pas louper
- Je peux le prendre le ... non je veux qu'il voit sa cousine, son cousin, sa grand mère, Pierre, Paul ou Jacques ...
- Et si je le gardais ce ... non je ne veux pas qu'il manque son cours d'Allemand ( trois ans, première année de maternelle !)
- Et puis cesse de me harceler, ce n'est pas comme ça que tu feras avancer les choses (!!!)
- ... etc et au hasard des dernières jours.
 
Je fais ce que je veux, je fais ce que je veux, je fais ce que je veux .... Des fois qu'on oublie, lui ou moi.
Que sont ces nécessités impératives qui surviennent toujours opportunément pour s'opposer aux propositions ou demandes faites ?
Qu'est-ce que ce besoin maladif d'avoir toujours le dernier mot ? Qu'a t-il avoir avec l'intérêt d'un enfant ?
Qu'est-ce que d'avoir du batailler pour s'occuper de mon fils pendant l'indisponibilité de la nourrice ?
Sachant sur ce dernier point que si je n'avais pas appellé par hasard la nourrice vendredi dernier je n'aurais pas été avisé et que le petit se serait sans doute promené de bras en bras toute la semaine au hasard des disponibilités des uns et des autres.
 
De ces tracasseries et mesquineries pour toujours marquer son pouvoir.et asseoir sa toute puissance.
Comment interpréter autrement ces continuels refus et marchandages ?
 
 
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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 20:11
 
 

Le père verra son fils demain.
A moins qu'il ne soit changé d'avis d'ici là et que soient laissées des consignes à la crèche.
Oui on peut faire ça. Laisser des consignes à la crèche pour qu'un  papa ne puisse venir prendre son fils.
Sans d'ailleurs à avoir véritablement à se justifier ou expliquer.
Cela a déjà été évoqué. J'ai prévenu que si cela devait arriver il faudra certainement appeller la police pour me faire sortir des lieux. Egalement qu'il y aura des gens pour photographier la scène. Il serait en effet dommage de ne pas conserver de souvenir d'un tel instant.
 
Mais en attendant le père savoure ce moment ... d'attente.
Et puis quel privilège n'est-ce pas pour cet enfant que de pouvoir peut-être passer la soirée avec son père demain.
Mais mon fils est un petit chanceux car nous nous somme déjà vu trois jours au cours de ce mois de mai.
Trois jours.
Trois petits jours et puis s'en va.
C'est peu trois jours non ?
 
NON ?
 
C'est peu. Intolérablement peu. Mais vous savez, il y a des papas qui en cet instant n'ont pas encore vu leurs enfants de tout le mois.
 
En tous cas c'est amusant parcequ'un jour il me sera peut-être reproché de n'avoir pas été assez présent ou de ne pas m'être suffisament investi dans son éducation.
 
Mais en attendant les doudous dorment jusqu'à demain ...
 
 
 
Autre sujet. Cet article sur un dossier d'homoparentalité traité à Riom dans le Puy de Dôme.

Encore une cause ou l'intérêt des enfants est bien la dernière chose prise en compte.
 
Eric
 
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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 13:02

 

 

 

Non, cette élégante citation n'est pas celle d'un enfant ! :-)
Pas tous les jours facile d'être papa, moi je dis !

Pourquoi s'arrêter à si peu ?
Parcequ'il ne faut pas voir là un propos qui se voudrait blessant mais seulement l'atteinte qui est faite à l'image du père.
Atteinte de peu de portée pourrait-on répondre.
Mais quand ce dérisoire se répète régulièrement et systématiquement sous un forme ou sous une autre et que l'image qui est donnée de son père à un enfant ne se nourrit que de dénigrement et de déconsidération, je pense qu'il faut s'y arrêter.

En d'autres lieux et circonstances, l'entreprise ou l'école par exemple, de tels propos sont sanctionnés.
Est-ce que vous imaginez votre enfant répondre ainsi à un professeur qui aurait commis l'erreur de le contredire ?
Est-ce que vous imaginez pouvoir impunément répondre cela à votre subordonné ou votre patron s'ils ne sont pas d'accord avec vous ? Accepteriez vous que l'un ou l'autre vous réponde de cette façon parceque vos remarques ou vos questions déplaisent ?

Pourquoi alors serait-ce anodin ici ?
Qu'est-ce d'autre que la cause des pères sinon de devoir lutter au quotidien contre mille formes de dénigrement, d'exlusion, d'éloignement, de chantage, de mensonges.
Des petits rien si anodins chacuns qu'on y prêterait à peine attention. Si mesquins souvent qu'on oserait  à peine en parler.

Ne pas réagir conduit à une banalisation de ces comportements, de ces attitudes ou de ce type de remarque.
En lisant l'histoire des uns et des autres sur les forums ou en discutant avec d'autres pères vivant des situations equivallentes, je retrouve souvent ces mêmes choses.
Prises à part, racontées comme ça, ces scènes ne sont pas si graves.
C'est leur accumulation, leur répététion, leur systématisme qui crée le problème.

Le problème madame monsieur le juge, voyez vous, c'est qu'avec ce type de réponse ou de remarque, j'ai juste un peu de mal à être papa. Parceque savez vous, ce que je veux, c'est être simplement le papa de mon fils !
Et ils sont nombreux je crois à ne vouloir que cela.

La loi a consacré la co-parentalité mais n'a prévu aucune sanction quand elle n'est pas appliquée.
Les juges ne semblent pas prendre la mesure du pouvoir qui est laissé à la mauvaise volonté du parent qui a la garde et du peu de garde fous existants contre les abus et les dérives que cela peut entrainer.

J'aimerais que des milliers de blogs s'ouvrent. Que les pères utilisent le web comme tribune pour raconter chaque jour ce qu'ils vivent. Qu'ils en diffusent l'adresse partout autour d'eux.
Je suis certain que le travail qui est fait en amont par les associations, certains politiques ou certains juges pour que les choses changent en sera facilité.
Le silence, la discrétion, la honte, la pudeur pénalisent cette cause des pères.
Et la cause des pères, c'est l'intérêt de nos enfants. 
Nuire à l'un des parents c'est nuire à l'enfant.

 

 
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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 07:53

 

 

Un peu écoeuré parfois.
Cela n'a rien à voir avec mon histoire, mais j'entendais sur France Info ce matin celle de ces gens, à Bobigny, qui sont  contraints de passer la nuit devant les portes de je ne sais quelle administration pour espérer être parmi les privilégiés qui verront traiter leur dossier dans la journée !
Ah oui, il s'agissait d'étrangers !
Il y avait une maman, avec son fils, emmitouflé dans des couvertures.

Ce qui est écoeurant c'est de devoir assister à cela.
Ce qui me met en colère c'est de savoir que ce genre de problème peut être résolu par un simple effet de bonne volonté.
Ce qui est doublement écoeurant c'est la pleine et totale connaissance du problème. Et les élus locaux font là à priori leur travail. Mais aucune réaction en amont !

Ce ne sont pas des situations qui marquent l'absence de bonne volonté mais la présence d'une vraie mauvaise volonté.
Il y a des gens qui s'endorment le soir et qui se disent non, je ne ferai rien. Rien à faire de ces quelques dizaines de quidams qui vont se peler les miches toute une nuit dehors pour un malheureux tampon au bas d'un papier.
Est-ce que mauvaise volonté est synonyme de volonté mauvaise ? Volonté de faire du mal ?
Volonté politique de faire passer le message que la France  c'est pas si facile ?
En utilisant de tels moyens ?

Moi et NosPetitsTracasàNous, c'est encore un vendredi prévu avec mon fils et annulé au dernier moment par la maman.
Elle n'était pas au courant et est bien désolée de ce qui semble être un regrettable malentendu. (!)

Là aussi des gens s'endorment paisiblement le soir en se disant je ne ferai rien pour que cela change.
Les lois existent, en faut-il, qui disent que ces comportements sont totalement prohibés.
Dans l'intérêt de l'enfant bien sûr, evidemment.
Que l'on m'explique comment des enfant peuvent se construire sainement dans de tels environnements ?

Mais que sont des lois sans volonté de les appliquer ?

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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 20:00

 

Mais que cherches tu à me harceler comme ça ? Tu crois que nos relations seront bonnes en te comportant comme ça ?
Réfléchis bien à ce que tu fais parceque je te préviens je vais appliquer l'ordonnance si tu continues.

 Reçu le 13/05/06 à 16:43

 

 

 

Tout cela pourrait bien sentir la vieille querelle de couple m'a fait remarquer une amie.
Elle a raison et cela est un piège dangereux.

Mais les sentiments qui peuvent animer l'expéditrice de ce message importent peu. Ce que moi même je peux en vivre et avoir envie de répondre importe également peu ici, sur ce site.

La forme ne doit pas dissimuler et piéger le fond.

... je te préviens je vais appliquer l'ordonnance si tu continues.

C'est sur cela seul qu'il faut se concentrer.
De la possibilité laissée à un individu de jouer avec la vie de l'autre, qu'il soit père ou mère, et celle d'un enfant. Car il y a un véritable pouvoir derrière cette menace.
Quel qu'en soit la raison l'enfant et sa relation avec l'autre parent n'ont en cas à être instrumentalisés de la sorte.

Si la maman de mon fils estime qu'il est préférable pour lui et dans son intérêt qu'il me voit dans le cadre restreint de l'ordonnance alors qu'elle fasse ce qu'elle à faire n'est-ce pas.

Je ne dénonce pas un individu mais des comportements, des abus.
Nous en avons tous plein nos tiroirs de ces histoires.
Je crois qu'il faut les étaler jusqu'à l'insurportable.
Mais la vindicte publique ne doit s'adresser qu'aux actes.

 

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 23:05

N'allez  pas penser que tout cela m'amuse le moins du monde.
D'abord cette pression est indispensable pour continuer d'exister.
Cette remarque est valable pour moi mais aussi pour  la cause des pères qui n'avancera que si chacun, individuellement et collectivement continue d'exercer une pression semblable auprès de son entourage, de ses amis, de la famille, des connaissances, de la justice, des médias, des politiques.

 

Pour ce qui est de ce vendredi, je n'aurai vous l'aurez compris pas pu voir mon fils et n'en connaitrai sans doute jamais la raison !

 

 

Je me sens un peu bête avec mes sms c'est vrai.
C'est oublier les raisons, le contexte, le pourquoi.
C'est oublier que la mère d'un petit garçon de bientôt trois ans s'oppose assez brusquement et sans raison objective à ce que son papa puisse le voir et se refuse à toutes explications.
Si je ne fais et ne dit rien, cette scène sera demain oubliée et sans doute même déniée. D'autres, semblables, suivront, encore et encore, en toute impunité.

Je pose la question aux juges :
Trouvez normal de tels agissements ? Cautionnez vous de tels comportements ? Quels moyens donnez vous au parent qui n'a pas la garde de l'enfant pour se défendre de tels excès ?
Quelle place occupe l'intérêt de l'enfant dans ces situations ?
Comment le protéger
?
Violette, dans un commentaire récent fait remarquer que 
 l'enfant vit dans son corps et dans ses émotions le conflit dont il est l'enjeu dans son monde extérieur.

 

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 23:52

 


Puisque les mercredis avaient brusquement été mis en suspens ( lire plus bas), j'avais proposé de prendre mon fils le Jeudi.
Mais puisque cela s'avérait également totalement impossible j'avais alors suggéré de le prendre avec moi la journée du Vendredi.
Il ne me semblait là déranger personne.
Et puisqu'en ce moment je le peux, autant en profiter.
Le déposer le matin chez moi plutôt qu'à la crèche représente à peine un détour pour la maman et elle pouvait le reprendre en fin d'après midi là ou bon lui semblerait, en ville ou chez moi.
J'avais fait cette proposition il y a quelques jours déjà, par écrit.
La vie me parait parfois simple !

C'est souvent de courte durée !
N'ayant pas de nouvelle à la mi journée, j'ai envoyé un premier sms, puis un deuxième. Les heures passèrent et passèrent et je du me signaler une troisième puis une quatrième fois. Têtu !
Enfin un peu avant 21 heures, une réponse me parvint.

C'est bizarre en gros plan !
Moi ça me fait toujours comme ça dans la tête.
Plus de trois jours et quatre sms et une réponse à 21 heures pour ça. Je suis gâté !


Après cela finit bête ! Toujours !
En Sms :
Moi  : En quoi cela te gêne t-il que N. passe la journée avec moi ?
Elle : ça ne me gêne en rien.
Moi : Alors pourquoi t'opposes tu à demain ?
Pas de réponse.
De toutes façons.

Il reste un petit garçon qui ne passera pas la journée avec son papa parcequ'il est laissé à la seule discrétion de l'un des parents de permettre ou de refuser cette journée sans que l'autre parent ait le moindre recours concret et immédiat contre l'arbitraire des décisions qui lui sont imposées.

Il n'y a certainement pas mort d'homme et il y a bien plus grave.
Il ne manquera pas à mon fils cette journée qu'il n'aura pas vécu. Raisonné comme ça, il est sûr que son père, ni rien d'ailleurs, ne lui manquera jamais !!
Et il passera certainement même une excellente journée à la crêche.
Et comme j'ai moi aussi de quoi m'occuper et passer pareillement une excellente journée ou est le problème ?
On se le demande !

Je suis un peu lassé d'entendre cela comme réponse.
Encore un peu et on ferait des histoires pour rien n'est-ce pas !

Ou l'on reconnait la perennité du rôle du papa après séparation et alors on lui laisse jouer son rôle et on lui en donne les moyens ou on lui signifie son congé en même temps que se signe le divorce ou la séparation.
Les choses seraient plus claires, les deuils plus rapides.
Et si l'on veut bien reconnaitre ce rôle alors il faut aussi reconnaitre ses demandes à ce papa, de temps entre autre, et une fois encore lui donner les moyens de répondre aux refus qui lui sont opposés.

Vous en avez combien de ce genre d'anecdotes dans vos histoires ?
Comment ne pouvons nous avoir aucun recours pour nous défendre contre de tel agissements ?
Ici, maintenant, dans ce pays ?

Il y a vraiment quelque chose qui doit changer ...

 

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 16:04

 

Est-ce que vous considereriez que faisant quelque chose régulièrement depuis près d'un an, une sorte d'usage s'est installé  et que des habitudes se sont prises ?

Et ceci considéré, ne seriez vous pas surpris d'entendre soudainement quelqu'un vous affirmer qu'il n'y a nullement d'accord et d'usage sur cette question et que donc cet accord, qui n'existe pas (!),  est rompu ?

Au delà de l'ordonnance qui fixe mon temps avec mon fils je le prend avec moi le mercredi soir depuis un an. Il a deux ans et presque huit mois. Imagine t-on cela sans l'accord de la maman ? Mais peut-être n'était-ce pas là un accord ? Un arrangement alors ? Et qui lui pourrait se défaire comme ça ?
Un arrangement sans accord en somme ?
Sans accord parceque sans écrit.
A certains moments on frôle le surréalisme.
Imaginez une ordonnance faite sauf meilleurs accords et dont l'une des parties dénonceraient les accords qui sont passés sous pretexte qu'ils ne sont pas écrits.
Cela mérite un sketche !

Que faire ?

Aller déposer une main courante. Aucazou ' comme on dit ! Cela me prit bien deux heures. Mais j'ai l'habitude.
J'ai même eu l'audace d'en aviser le juge aux affaires familiales.
J'ironise, mais il n'y a guère d'autres moyens pour signaler et se défendre de ce type d'attitude.

Ceci est un comportement répréhensible. Socialement, moralement et même légalement dans la mesure ou ce n'est pas une position à proprement parler bonne pour l'enfant.
La relation d'un enfant avec son père soumise à l'arbitraire de la maman ne sera jamais une bonne chose.
Répréhensible mais non sanctionné.
A peine la sermonnerait-on !

Le regard de la société semble bien tolérant et complaisant à ce sujet.

Que nos histoires éveille un peu les consciences ... Sans aucune modestie.

C'est cela qu'il faut dire, raconter, dénoncer .... communiquer.

 

 

 

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