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Aldous Huxley
11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 16:02

 

A tous les papas privés de leurs enfants et exclus de leur vie. Un peu, beaucoup. C'est toujours trop. A toutes les mamans, qui vivent cela aussi.

A tous les pères qui se vivent en pointillé, entre parenthèse ou qui se sentent comme une anecdote dans la vie de leurs enfants. A toutes les mères, qui vivent cela aussi.

Il y a quelque chose dont il faut se convaincre.
Je m'adresse là moins aux femmes qu'aux hommes car je crois qu'il y a aussi dans ces sujet une revendication plus spécifiquement masculine. La pampers comme étendard est un phénomène relativement récent.
La légitimité de notre rôle et de nos demandes n'est tout simplement pas reconnue.
Nous ne nous faisons sans doute pas assez entendre.
Souvent ces drames intimes ne sont pas faciles à dire et restent ignorés.
Peut-être à force d'obstacles, doutons nous parfois.
Ou peut-être alors ne sommes nous pas assez en colère.
Beaucoup de nos histoires sont tristes, pathétiques, affligeantes, aberrantes au regard de l'intérêt de l'enfant.
Et alors ? Cela ne boulverse pas le monde et il continue tous les jours de se prendre des décisions qui donnent au père un rôle des plus accessoires. Ou si le rôle est maintenu officiellement, il est crée des situations ou il devient impossible de l'exercer. Ou de le défendre. Puisque malheureusement on en est souvent là.

Si nous même nous acceptons ou continuons d'accepter alors tout le monde continuera d'accepter.
Je sais combien il est facile de parler ou d'écrire.
Mais mon silence, mon inaction, ma résignation entretiennnent ce climat de tolérance à l'égard de ces comportement inacceptables que sont ces chantages, ces décisions arbitraires, ces dénigrements, ces marchandages autour de l'enfant.

Si ma colère est votre colère alors nous devons nous donner plus de voix.

Tout seul je raconte mon histoire. Cela me fait du bien mais ne fait rien avancer.
Ensemble, c'est une histoire collective qui s'écrit. Et cela regarde alors la société.

Si tout le monde se fout que je ne puisse voir mon fils, comment tout le monde peut-il se foutre que des milliers d'hommes, ici, maintenant, soient eux aussi privés de leurs enfants en toute légalité, ou du moins avec la caution indirecte de la loi. Comment tolérer plus longtemps que nombre de mères prennent les enfants en otage. Comment, socialement, continuer de cautionner de telles attitudes ?

Il existe sur le terrain et en ligne de nombreuses associations qui militent et travaillent sur le sujet. Ce blog leur est ouvert autant comme tribune d'expression que comme plateforme de communication. N'hésitez pas à vous faire connaittre.

Ce blog est un projet en devenir. Il sera aussi ce que vous en ferez.

Quand à mon histoire à moi, je vous la conterai régulièrement au fil des chroniques « NosPetitsTracasàNous  ». Qu'elle serve aussi et surtout de fil conducteur.

Venez, racontez, parlez.

Que cet espace participe à la plus grande diffusion du débat de la cause des pères.

J'ai un peu le sentiment qu'il faut un peu jouer des coudes et s'imposer dans ce débat. Qu'on n'y est pas forcément le bienvenu ou invité. Qu'à la limite, pour certains et certaines, il n'y aurait même pas de débat n'est-ce pas !

Il ne faut pas se leurrer.

La justice bouge très lentement et elle ne bougera pas sans une forte pression sociale. Cette pression sociale, c'est aux pères, qui se sentent bafoués, aux enfants des qu'ils peuvent s'exprimer et dire leur raz le bol ou leurs souffrances, d'animer et de créer du mouvement autour de cette cause. De construire leur légitimité aussi.


A bientôt

Eric

 

 

 

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