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5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 05:58

Je vous invite à lire les commentaires  écrits par Marie (mariebland) et Violette (les infos de violette)  à propos du billet précédent Compétence éducative et affective . Lire

La cause des pères ne fera pas l'économie d'une confrontation avec les femmes ...

Je cherchais une illustration pour ce court billet.
Quelque chose qui puisse exprimer l'idée de débat, de discussion, d'ouverture ...
Je n'ai rien trouvé mais je suis tombé par hasard sur ce dessin !
Vision très caricaturale du débat bien sûr :-)

 

 

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 14:52
Ce n'est certes pas un scoop mais ce que révèle l'évolution de notre société par le contraste qu'offre la présence et l'expérience des pères est qu'il ne suffit pas d'être une femme pour être une mère.
 
Voilà peut-être le coeur de la lutte des papas.
Ce ne sont pas seulement pour des droits de visite élargis que nous nous battons. Sans nous en rendre compte nous nous attaquons et nous remettons en question un monopole ancestralement enraciné au plus profond de notre organisation. Celui de la compétence à éduquer un enfant.
Ce n'est pas gagné ! Avant de faire admettre à une femme qu'elle n'est tout simplement pas faite pour le job il va falloir se battre !
Le rôle biologique de la femme n'a rien à faire ici. Non plus que son amour pour l'enfant.
Ce que je remet par contre totalement en question c'est le lien automatique qui continue d'être naturellement fait entre ces notions.
Il ne suffit pas d'aimer. On se l'était déjà dit à propos du couple. Cela est valable pour la fonction parentale.
 
Mardi matin, quand j'ai pris N. était glissée dans le carnet de santé une courte note manuscrite répondant à mes demandes répétées de nouvelles et d'informations concernant mon fils.
Après quelques remarques sur sa santé ceci, reproduit tel quel.
- Pipi dans la culotte. ça arrive encore. Pendant la sieste il fait en ce moment régulièrement caca dans la couche ou dans le slip s'il n'a pas de couche !
- Obéir : Il a tendance à vouloir n'en faire qu'à sa tête et a tendance à s'opposer (surtout vis à vis de moi). Personnellement je reste ferme et je ne cède pas. Je souhaite qu'il soit bien éduqué et je ne doute pas pas un seul instant que du moins sur ce point là tu as le même souhait que moi.
Cette courte missive se conclue rapidement par :
Je trouve personnellement que N. est bien dans sa peau et heureux de vivre.
Je suis très embêté pour mon fils à lire de telles inepties.
Qu'il ne soit pas propre chez elle me pose un problème et sans doute à lui plus encore car il l'est parfaitement avec moi.
Qu'à trois ans sa libre expression soit interprétée comme une forme de révolte et une opposition à la seule autorité de la maman m'inquiéte.
Qu'à cet âge si important et si déterminant son désir d'affirmation soit réduit à un rapport de force avec l'adulte ne me laisse rien présager de bon pour l'avenir à court et moyen terme.
J'ai pu en effet constater à de nombreuses reprises combien elle savait se montrer ferme et savait ne pas céder. Belle victoire ! A l'égard d'un enfant de trois ans et dans ce registre n'importe qui sait faire et c'est assez peu constructif !
N'allez pour autant pas croire que mon gamin fait ce qu'il veut lorsqu'il est avec moi. Bien au contraire en vérité.
Mais on ne dresse pas un enfant. On l'éduque, on le guide, on le respecte.
 
La seule question est comment remettre officiellement en question la compétence éducative et affective d'une mère et de celle-ci pour ce qui me concerne ?
Il faudra qu'on m'explique un jour ce qu'on entend  précisément par l'intérêt d'un enfant si dans ces situations concrètes on ne peut faire valoir aucun point de vue en matière d'éducation.
 
Je m'étais déjà fait de tels commentaires en fréquentant la crèche.
J'ai souvent été choqué par exemple de voir certaines mamans déposer les petits le matin comme on dépose sa voiture au gardien ou un paquet à la consigne.
Choqué de voir comment les enfants sont considérés par beaucoup comme des objets et non comme des individus.
Aussi combien les discours sur l'intérêt de l'enfant, son respect, ses besoins, l'attention à lui témoigner, l'amour  ... pouvaient être théoriques et se traduire dans les faits comme le simple accomplissement d'une tâche.
Les jardins d'enfant et certains lieux d'accueil sont aussi pour cela d'extraordinaires terrrains d'observation.
 
C'est un terrain miné car il n'y a aucun caractère général à mon discours. Ni à l'égard des mères ni à celui des pères.
Il illustre simplement l'évolution d'une société ou d'autres voix s'expriment et proposent d'autres modèles.
C'est un terrain miné et polémique car il prête à tous les amalgames et raccourcis.
 
 
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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 14:44
Tous des pédophiles potentiels !
On doit avoir ça de chevillé au corps ! Les vieux adages doivent évoluer avec ces temps mauvais et non plus souligner le cochon qui sommeille en chaque homme mais le pédophile.
Je fais cette remarque a propos du commentaire laissé par Lemahieu au billet "Chronique d'un clash annoncé". Encore un papa soupçonné de pédophilie et de maltraitance.
Je dis encore car l'avocate rencontrée récemment soulignait également que la facilité de ces accusations en multipliait de plus en plus le nombre.
C'est à vomir.
Etre injustement accusé est quelque chose de terrible. De cela particulèrement et contre ses propres enfants est proprement insoutenable !
 
Personnelement mon ex femme n'en est pas encore là . Mais ses propos équivoques (voir les billets des jours précédents) des dernières semaines m'ont suffisament glacé le sang pour entrevoir l'horreur.
Ce qui domine d'abord ce n'est pas la peur de la police, de l'enquête ou de la prison.
C'est l'amour ainsi sali et souillé qui fait le plus mal et qui est le plus destructeur.
 
Si les conséquences pour le papa ainsi accusé ou soupçonné peuvent se révéler tragiques qu'en est-il pour les enfants ?
Comment accepter que leur mère ait fait ça un jour ? Comment pardonner cela ? Comment ensuite aimer sa maman ?
 
Il y a un autre aspect de l'irresponsabilité de tels agissements.
Il ne faut pas oublier que la pédophilie est aussi une réalité. Des parents qui abusent sexuellement de leurs enfants il y en a. Et l'habit ne faisant pas le moine les bonnes apparences ne sont pas gages de bonne morale et bonne conduite. Comment s'y retrouver ?
A jouer de l'accusation gratuite il y a je crains un risque de banalisation ou plus précisément de décrédibilisation des légitimes inquiétudes qui peuvent agiter certains parents et ce sont les enfants véritablement victimes qui en pâtiront.
 
Là encore si les sanctions ne sont pas exemplaires il n'y aucune raisons que ces mauvais parents cessent de jouer.
Si le lien avec les deux parents doit être maintenu je plaide contre ces comportement la déchéance de l'autorité parentale. Je ne conçois pas de laisser une parcelle de responsabilité à un individu capable d'un telle attitude.
 
 
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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 00:04

De l'idée de web lobbying, que j'évoquais dans un récent billet.
La réponse d'Olivier (papa en colère)
Le web-lobbying n'est pas une mauvaise idée...
Pour ma part je contacte un par un les députés membres de la commision culturelle sociale et familiale et divers politiques depuis quelques temps...c est du boulot !
Mais on pourrait penser à établir un texte commun, voire une page commune sur divers blogs de pere, et se partager le boulot en ciblant politique, élus ou non, ministres ou non, journalistes (tv, radio, ecrits), intellectuels (ecrivain, philosophe, etc..), personalités médiatiques, etc....
Qu' en penses tu ?

Moi tant que ça va dans le bon sens je n'en pense que du bien.
Et tout ce qui peut donner une meilleure visibilité à nos tracas va je pense dans le bon sens.
J'aime bien l'idée d'un texte ou d'une page collective.
Quelque chose qui puisse fédérer ce que nous avons de commun tant nos histoires personnelles sont par ailleurs différentes.
Qui dépasse aussi les clivages qui existent certainement sur certains sujets, garde, pensions, alloc ...
Des points essentiels sur lesquels s'accordent tous les pères.
La cause des pères, c'est d'abord leurs revendications et elles sont diverses et variées.
Le ciblage est une bonne idée également.

C'est vrai que le blog individuel a un impact limité en terme de communication.
C'est important à titre personnel. C'est un bon moyen de contact.
Mais cela reste une chronique personnelle et individuelle.
C'est quelque chose qui freine par exemple le référencement.
Pour un mailing ciblé comme le propose Olivier, j'ai beau designer comme je veux l'envoi, le lien amène toujours d'abord à mon histoire personnelle.
Vrai aussi que  les démarches collectives ne sont pas incompatibles avec les actions individuelles.

Eh bien qu'Olivier précise son idée et que d'autres apportent leurs suggétions ...

Merci à Hans pour son commentaire
I have a dream!
question du JAF :
"madame monsieur êtes vous parvenu a un accord sur la residence et la pension de votre enfant? NON?
Nous allons donc procéder au jugement, sans même  considerer la pile d'attestations et de certficat  que vous m'avez amenée ni perdre de temps a ecouter les arguments de vos avocat car nous sommes tous pressés et que je considere que votre enfant a tout a perdre dans vos querelles inutiles: greffier apportez moi le chapeau, je vais tirer au sort ....

Monsieur c'est vous qui aurez la residence cette année. Madame vous verserez la pension de 300 euros et aurez a votre charge les deplacements et accompagnement.
A l'année prochaine!"
Affaire suivante !

 

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10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 08:24
Je suis sensé protéger mon fils dans sa sécurité, sa santé et sa morale pour assurer son éducation et permettre son développement dans le respect du à sa personne.  
C'est indiqué à l'article 371.1 du code civil.
Il est aussi dit à l'article 373.2 que la séparation n'éteint ni mes droits ni mes devoirs et  établit que la séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l'autorité parentale.
L'article 371.1 ayant encore précisé que cette autorité parentale appartient aux père et mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant, la boucle est bouclée.
C'est beau.
 
Il y a une contradiction entre le divorce qui redonne à chacun le droit à ce qu'il veut de sa vie et  l'exercice conjoint de l'autorité parentale qui maintient necessairement un lien et donne un droit de regard sur les choix et décisions de l'autre parent dès que ceux-ci touchent à l'enfant. Du moins en théorie.
Comment donner du sens et du contenu à la loi sans poser la question des limites de la liberté à laisser au parent qui a la résidence principale.
 
Pour assurer une quelquonque protection et éducation à un enfant il faut à défaut de vivre avec lui le voir souvent, régulièrement et dans de bonnes conditions.
Quand la liberté laissée à l'un empêche cela il faut peut être interroger cette liberté.
 
Moi depuis un moment les articles 371.1 et 373.2 je m'en fais des papillotes.
Je n'existe que par ma résistance et je n'ai rien si je ne m'invite pas en permanence.
 
Ce n'est pas l'esprit de la loi.
 
Dessin de Derrick Chow
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 20:32
Peut-être devrait-il être interdit aux couples ayant des enfants de se séparer.
Peut-être aussi qu'il faudrait rendre rétroactive cette interdiction.
C'est une idée qui mettrait certainement de l'ambiance dans les foyers je pense.
 
Pourquoi le prix d'une séparation est-il toujours si lourd à payer pour l'un ou l'autre ? 
Il semble qu'il y en est toujours un qui trinque plus que l'autre dans ces histoires. De la femme laissée à se débrouiller seule avec les enfants aux pères privés ou dépossédés des leurs cela fait beaucoup d'histoires tristes et de vie brisées.
 
Si on laisse de côté les lois qui me font par moment penser à des extincteurs qui seraient fixés au mur sans qu'on puisse les détacher. Là en cas d'incendie mais inutilisables si un feu se déclenche.
 
Il reste des histoires tristes .
Quand parfois je passe devant une vitrine de jouets ou de vêtements pour mômes ou bien que je croise un mec qui tient son gamin dans ses bras j'ai un serrement de coeur. Même que des fois ça m'étrangle.
Peut-être suis-je trop sentimental, trop sensible me dis-je.
Alors je me tance et fais résonner en moi la litanie habituelle des arguments auxquels je suis sensé me référer. Mon fils n'est pas malheureux, je le vois régulièrement, mon lien avec lui n'est pas rompu,  c'est comme ça et il faut voir le bon côté des choses qui bien sûr pourraient être pires. Et puis bien sûr penser à lui, à son intérêt.
Je me tance et retance et puis je m'ébroue.
Envie de mordre.
Mais que le monde aille donc se  faire foutre et je veux inviter ma souffrance d'homme blessé au débat.
Je n'ai pas que je sache commis de crime qui pourrait justifier que je sois ainsi privé de voir mon fils pendant deux semaines en devant me réciter chaque jour le chapelet de conneries citées plus haut comme d'autres prennent des calmants pour tenir le coup
Désolé que cela me rende triste et de ne pas en plus la fermer virilement en serrant mes petits poings.
Mon amour serait-il moins quelque chose que je doive le ranger au placard.
On fait le deuil d'une disparition, qu'elle soit décès ou séparation. On éteint alors peu à peu son amour. On fait le deuil de quelque chose qui n'est plus ou ne peut plus être.
Mais je ne peux pas faire le deuil du vivant, du présent, de ce qui est.
Chaque fin de week end est  une torture et il faut rapidement que je me sorte mon fils de la tête et que je fasse pourtant ce deuil aussi impossible qu'imparfait pour les deux semaines qui vont suivre.
Je vous parlerai aussi de ces week end de un jour et demie que tant connaissent. De ces projets, de ces envies qu'on ne peut réaliser. De ces jouets achetés pour rien, de ces bricolages commencés et jamais finis, de tous ces jours sans lendemain ...
 
Qu'une séparation bouleverse la vie de chacun et qu'il faille se réorganiser est évident.
Au delà de ça rien ne justifie que ce soit au détriment du père, de son rôle, de sa place, de ses sentiments et de ses attentes.
Car il n'est pas seulement question de l'intérêt des enfants.
 
Sous la pression des pères et celles des associations des progrès ont été réalisés.
Il faut continuer ... de parler et de témoigner.
C'est peu mais c'est ainsi que les choses ont sans doute déjà évolué.
Le web et les blogs sont pour cela un excellent moyen de communication. Ils nous aident à sortir de notre isolement et à affirmer nos revendications.
Je propose à ce sujet qu'on réfléchisse à faire du web-lobbying.
 
  
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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 03:30
D'abord un mot sur le blog papa en colère tenu par Olivier, rencontré recemment ici bas, dans les commentaires. Je vous invite à visiter son site. Encore une belle histoire comme on les aime. C'est bien écrit. C'est une saine colère. Et puis c'est aussi bien documenté. Plein de liens interessants.
 
Un autre récit de papa mais raconté par une femme. Un style plus à vif. Mais ayant vécu des scènes et des phrases presque semblables je sais combien il est parfois difficile de garder de la distance.
 
Combien d'histoires comme celle-ci avant que des garde-fou ne soient posés contre tous ces abus et débordements.
 
Sans doute faudrait-il déjà que la justice et la société dans son ensemble prenne la mesure de ce que sont ces abus ou débordements. Et en quoi leur répétitivité constitue un problème qui nuit ou nuira en finalité plus ou moins gravement à l'intérêt de l'enfant.
Olivier, cité plus haut se plaint par exemple dans son dernier billet de n'avoir été ni avisé ni invité à un entretien avec la maitresse d'école de son fils. On ne va pas déchoir madame de son autorité parentale ou réouvrir les bagnes pour ça. Et encore moins déranger un juge !
Je me suis escarmouché moi en début de semaine parceque j'ai appris incidement que la nourrice de mon fils était souffrante et que cela posait bien sûr des problèmes d'organisation. Le papa aurait-il été avisé ? S'est-on demandé s'il pouvait s'occuper de son gamin ?
Dans l'histoire de M. citée aussi plus haut le papa s'énerve de n'avoir pas été prevenu que la maman emmenait le petit aux urgences après s'être fait mal en tombant du lit.
Si chacune de ces histoires mériterait de se finir par un coup de pied au cul il n'y en a aucune qui puisse faire l'objet d'un quelconque recours
Ces anecdotes constituent pourtant le coeur du problème car quotidiennes, récurrentes, à propos de rien, de tout, de n'importe quoi.
Elles créent des tensions, entretiennent les rancoeurs, font naitre la frustration. Tout ça est épuisant et navrant. Et je ne crois pas qu'il soit dans l'intérêt de nos enfants de vivre et de se développer sur de tels terreaux.
 
Comment en effet être librement, sereinement et simplement un père dans ces conditions ? Nous avons à offrir le meilleur de nous même et nous sommes mis dans des situations qui ne sont au contraire pas toujours valorisantes.
Tant à ses propres yeux qu'à ceux des enfants.
 
Qu'est-ce que voit un enfant en bas âge ? Qu'est-ce qu'il ressent d'un père qu'il voit déjà peu s'il est en plus dénigré, critiqué, désinformé, désimpliqué, chosifié, anecdotifié ... à doser selon chacun.
Et le père, comment il se voit dans ces contextes ?
Moi c'est un peu flou que je me vois parfois  !
 
Tout ça est en tous cas infiniment triste et certainement insoluble à court terme.
Tant que la conscience que ces agissements sont mauvais ne sera pas parfaitement claire et relevant de l'évidence ces situations risquent de perdurer encore quelques temps.
 

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 17:22

De la reconnaissance du père.
Il y a quelques mois, j'avais un job avec des horaires impossibles. Ajouté à la mauvaise volonté de la mère, ce ne fut pas une période facile.
J'avais une collègue, maman d'un petit garçon de douze ans, qu'elle élevait seule. Jouant de son statut de maman, elle est presque toujours parvenue à obtenir les horaires qu'elle souhaitait. Elle n'était pas la seule d'ailleurs.
Quand à moi qui avait expliqué clairement ma situation et les difficultés rencontrées pour voir mon fils, je n'ai jamais pu obtenir d'horaires convenables.
Sachant qu'il s'agissait d'un centre d'appel fonctionnant en non stop et employant plus de deux cent personnes les possiblités d'organiser les plannings étaient très nombreuses, d'autant que mon calendrier était largement fixé à l'avance.
Mon statut de papa n'a jamais ému personne. Ce fut du cas par cas, un coup oui, un coup non, on va voir. Pendant les congés scolaires il m'est même arrivé de devoir me tromper dans mes horaires et de partir à l'avance pour être à l'heure à la crèche, ce et je les en remercie avec la complicité de certains de mes chefs de groupe compréhensifs.

En vérité, excepté ma voisine de 79 ans qui m'a bien gentiement décerné le titre du meilleur papa qu'elle est jamais connu, je ne crois avoir nulle part encore reçu un accueil favorable. Je ne parle bien entendu pas des hommes qui connaissent des situations semblables.
Pour ce qui est des administrations, de la justice, de la police, des gens en général, j'ai le sentiment de revendiquer une sorte d'incongruité.
Puisque je vois mon fils régulièrement, de quoi est-ce que je me plains ? Puisqu'il est correctement nourri, habillé et que personne ne le bat ou ne l'attache à un radiateur je fais vraiment montre de mauvaise volonté ! Que je veuille jouer pleinement mon rôle de père et d'éducateur, voir librement mon fils, être informé de ce qu'il vit et participer aux décisions qui le regarde semble dépasser tout entendement.

Je ne peux m'empêcher de considérer mon amour pour mon fils comme embarassant ou dérangeant. J'ai bien compris que s'il était tout à mon honneur d'aimer mon enfant il serait encore plus honorable si je pouvais l'aimer discrètement, en silence et surtout à distance.
Quand madame m'a dit qu'elle avait maintenant refait sa vie et qu'elle ne voulait plus entendre parler de moi, j'aurais du prendre ça au pied de la lettre.

 

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 22:17
Les images qui suivent m'ont simplement inspiré quelques remarques et le parallèle que je fais n'a pour objet que d'illustrer le  déficit de communication dont souffre je pense  la cause des pères.
 
Je zappe souvent sur les radios en ligne. J'ai découvert cette campagne sur le site de RTL en cliquant sur le lien d'accès à l'écoute en direct.
Il s'agit en fait d'une petite animation flash en trois images intégrée au module d'écoute et dont j'ai seulement pu faire une copie d'écran. La taille réelle et la transition en fondu ont bien sûr nettement plus d'impact.
Loin de moi la pensée de critiquer le sujet ou le traitement qui en est fait. Au contraire car la cause est aussi juste et c'est plutôt bien fait.
 
 
Je me suis simplement dit en voyant ces images que séparer un père de ses enfants était un acte tout aussi barbare mais que je n'avais jamais vu sur ce thème de visuels aussi percutants.
Qu'en deux phrases et une photo le problème d'abandon d'animaux pouvait être posé et identifié alors que la cause des pères restait d'une certaine manière à préciser et qu'il me fallait personnellement toujours au moins dix minutes pour évoquer le sujet devant quelqu'un.
 
Tout un chacun peut s'imaginer et s'émouvoir d'un chien abandonné sur un bord d'autoroute.
Mais une une mère qui s'en va par exemple vivre avec les enfants à six cent kilomètres du père en empruntant peut-être la même autoroute ne suscitera  pourtant pas la même émotion.
 
Le dénigrement, la calomnie, le refus de communication de documents ou d'informations, le refus de présentation, les abus en matière de pension alimentaire, les mesquineries et les petites cruautés quotidiennes ainsi que toutes les dérives, accusations d'attouchement, chantages, manipulations que nous pouvons connaitre ne se résument que difficilement en un slogan.
"Du droit des pères à leurs enfants et de celui des enfants à leurs deux parents" est beaucoup moins parlant et percutant.
C'est bien là notre problème je pense.
 
Les visuels qui suivent proviennent du site sos papa.
Visiter le site de Sos Papas et découvrir l'énorme travail accompli par cette association. De nombreux
textes sur l'autorité parentale, la stabilité des enfants après divorce, les cruautés conjugales ... etc
 
Ces images sont bonnes mais ne disent rien de la barbarie ou de la cruauté des situations que vivent nombre de pères.
J'aime beaucoup la vignette que j'ai faite pour l'intro de ce blog. Mais je ne suis pas sûr qu'en dehors du contexte de ce site elle frappe beaucoup les esprits.
 
Autre exemple. J'ai répondu favorablement par l'intermédiaire de l'association Pères Enfants Mères à une demande de témoignage à une étudiante préparant un mémoire sur les relations pères/enfant après une séparation ou un divorce pour son diplôme de Conseillere en économie sociale et familiale. Je suis très heureux que ce problème donne lieu à de telles études.
Malheureusement ce travail ne fera l'objet d'aucune diffusion ou publication.
Deux étudiantes sur sos divorce font aujourd'hui la même demande en posant les mêmes restrictions.
Cela va dans le bons sens mais ne sert guère la visibilité de la cause des papas.
 
J'ai trouvé par ailleurs assez choquant sur l'instant qu'on pouvait dans ce pays dénombrer aussi facilement les abandons d'animaux domestiques mais que les statistiques concernant le sort des pères et des enfants séparés semblaient nettement plus floues ou anciennes.
 
Sans doute devons nous apprendre à aboyer plus fort ! A déjà tout simplement aboyer et ... montrer les crocs.
 
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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 22:43

Merci à Fred de sa visite et de son commentaire. (lire)

Je ne suis pas naïf. Je sais bien que la situation n'évoluera que lentement.

Mais depuis quelques temps, je commence à me dire que je peux aussi, un peu, être responsable de cette lenteur.

Nos histoires n'interessent que ceux qui vivent la même dit Fred
Je me disais ça cet après midi en racontant mes velleités d'action à une amie. Elle m'écoute gentiement parcequ'elle m'aime bien ! C'est sans ironie. Elle comprend et est désolée.
Oui cela n'interesse que nous.

Eh bien je pense qu'il faut cesser de penser cela !

Quand je lis la colère et l'écoeurement de Fred , j'y vois le reflet de mes propres ressentis.
Mais si nous sommes deux, si nous sommes cent ou dix mille, c'est que cela regarde alors tout le monde.

Je n'ai pas trop l'idée de créer une association de défense ou de lutte ou un quelquonque mouvement.
Je n'ai pas l'utopie non plus d'une coordination.

Je me placerai personnellement à priori plus sur le terrain de la communication web. Créer une agitation qui serve le travail de tous ceux qui oeuvrent déjà à ce que cela change en nourrissant leur action.
Travailler les évidences et les contradictions.
Peut-être ne plus seulement se présenter en père blessé dans sa chair mais aussi en citoyen exigeant simplement l'application des lois.
Chercher des relais, des leaders d'opinion.
Interpeller, tout le temps, les politiques, les médias. Même idée, les évidences et les contradictions.
Faire du visible ... et de l'identifié.
La cause des pères, c'est bien mais c'est flou.
Ne faudrait-il pas cibler plus précisément ?
C'est par exemple bientôt la fête des pères. La loi dit des choses la dessus.
J'aurai mon fils. Mais combien seront-ils ce jour là, malgré la loi, à ne pas avoir leurs enfant avec eux ?
C'est dans peu de temps, mais il pourrait déjà être fait quelque chose, même de modeste. Cibler quelques mailings, en jouant pour la circonstance la carte de l'émotion.
Pardonnez moi mon cynisme mais je me demande s'il ne faut pas en passer par là !

Bref. En devenir ...
Mais ce que je vis est insupportable. Ce que j'ai pu lire de l' histoire de Fred me rend malade, tant ses conditions sont lourdes.
Et puis il y a tous les autres. Une fois encore allez lire http://www.sos-divorce.org/paternet/salon/forum/
Il y en d'autres. Plein d'autres ...

 

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